La version française ci-dessous

22nd Annual FSAC Graduate Colloquium
York University, Friday February 28 – Sunday March 1st, 2020
Call for papers: “Activity”

Keynote address by Dr. Brenda Longfellow, York University

Call for Papers: Activity

Cinema is an active agent: the mutual and reciprocal relationship between moving images and their spectators, the very act of making cinema, is a direct action. Packaged within this making is the action on the screen, the action of the technology capturing and then displaying the cinematic object, and the actions of the spectator. These activities extend well beyond screenings, into production, archiving, theorizing, and distributing; cinema is a collaborative, communal, multi-technological process of creation that spreads itself across vast networks of spectatorship, reception, distribution, imaginaries, and/or activisms. Such cases are woven into the medium’s history: from early Soviet montage articulating class struggle, to the Brechtian cinemas of the late French New Wave, to second wave feminist consciousness raising, and to contemporary practises in interactive documentary and new media, cinema has routinely been considered and used in service of a political modality. In 2020, cinema’s activities are global, streaming over the internet, and able to represent and shape the great forces of our current moment, including, but not limited to, climate catastrophe, mass migration, global civil war, economies of precarious labour, and the ongoing project of settler colonialism. These forces manifest simultaneously as hyper-local, ingrained in the communities their making emerges from, sites where both positive and negative consequences are most intimately felt.

The 22nd Annual FSAC Graduate Colloquium at York University coincides with the Cinema and Media Arts Department’s 50th anniversary. This department was built on a foundation of political praxis, in response to and continuation of this history of a cinema which is inherently political and active. It was in this spirit that in 1985 a collective of York University film professors—including Robin Wood, Andrew Britton, Scott Forsyth, among other notable scholars, critics, and filmmakers—founded CineAction, a self-described “magazine of radical film criticism and theory”. In her editorial contribution to CineAction’s final issue in 2016, co-founder Florence Jacobowitz conceives of the magazine’s approach to film criticism as a kind of political activity, recalling its founding “out of necessity, as a magazine that would publish politicized readings and where theory could be tested against critical practice (instead of simply imposed)”. Consequently, this year we ask for an engagement with the idea of activity and activism in film theory, history, and practise. How is cinema used as a tool of direct action? How does form foster political engagement?

Possible topics include, but are not limited to:
Medium specificity and activism
Cinema and direct action
New media(s)
Documentary
Worldbuilding and futurisms—imaginations of the world as otherwise
Queer and trans cinemas
Research creation
Public and participatory art practices—artists intervening in the public sphere
Counterpublic spheres
Community media histories
Activist film festivals
Archival interventions
Media and pedagogy
The Anthropocene

Interested students should submit an abstract of no more than 300-500 words through the following form by Friday, January 3rd: https://forms.gle/P8ZKqFtw58Kz1yZV8

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22e Colloque annuel de l’ACÉC pour les étudiant-e-s des cycles supérieurs
Université York, Vendredi, 28 février – Dimanche, 1er mars 2020
Appel à conférence : « Activité »

Conférence liminaire : Prof. Brenda Longfellow, Université York

Appel à communication : Activité

Le cinéma est un agent actif : la relation mutuelle et réciproque entre les images en mouvement et leurs spectateurs, l’acte de faire du cinéma, est une action directe. Dans toute cette création se retrouve l’activité que l’on retrouve à l’écran, l’activité derrière la technologie de captation, ainsi que la monstration de l’objet cinématographique, en plus des activités spectatorielles. Ces activités se prolongent bien au-delà de l’écran, dans la production, l’archivage, la théorisation et la distribution ; le cinéma est collaboratif, communal, un procédé de création pluritechnologique qui s’étend jusqu’aux vastes réseaux spectatoriels, de réception, de distribution, de l’imagination, et/ou d’activisme. De tels exemples se tissent dans l’histoire de ce médium : des débuts du montage de l’avant-garde soviétique qui traitaient de la lutte des classes, des théories brechtiennes associées à la nouvelle vague française, de la deuxième vague féministe et de la sensibilisation, jusqu’aux pratiques contemporaines dans le documentaire interactif et des nouveaux médias, le cinéma a toujours été systématiquement considéré et utilisé au service d’une modalité politique. En 2020, les activités cinématographiques sont mondiales, diffusées en continu sur Internet, tout en ayant la possibilité de représenter et de façonner les grandes forces du moment y compris, mais sans s’y limiter, la catastrophe environnementale, l’immigration massive, la guerre civile mondiale, l’économie des emplois précaires, ainsi que les colonies de peuplement actuelles. Ces influences se manifestent simultanément d’un point de vue hyperlocal, enracinées dans les communautés desquelles elles émergent, dont les conséquences, qu’elles soient positives ou négatives, sont intimement liées.

Le 22e Colloque annuel de l’ACÉC pour les étudiants des cycles supérieurs à l’Université York coïncide avec le 50e anniversaire de son département de cinéma et d’arts médiatiques. Ce département a été créé sur des bases de la praxis politique, en réponse et en prolongement de cette histoire d’un cinéma fondamentalement politique et actif. C’était dans cet esprit qu’en 1985, un collectif de professeurs en cinéma de l’Université York incluant Robin Wood, Andrew Britton, Scott Forsyth, avec d’autres spécialistes, critiques et cinéastes, a fondé CineAction, un magazine décrit comme traitant de la critique et de la théorie cinématographique radical. Dans sa contribution éditoriale pour l’ultime numéro de CineAction en 2016, la cofondatrice Florence Jacobowitz mentionne que l’approche envers la critique cinématographique a été conçue comme une sorte d’activité politique, se remémorant ces fondements comme une nécessité en tant que magazine qui publierait des textes politisés où la théorie pourrait être mise à l’épreuve contre la pratique analytique (au lieu de simplement l’imposer). Nous demandons donc, par conséquent, cette année de faire appel à un engagement avec cette idée de l’activité et de l’activisme associée avec la théorie du cinéma, l’histoire et la pratique. Comment le cinéma est-il utilisé en tant qu’outil d’une action directe ? Comment entretenir la promotion d’un engagement politique ?

Les propositions d’article peuvent aborder les sujets suivants, sans s’y limiter :
Spécificité et militantisme du médium
Cinéma et action directe
Nouveau(x) média(s)
Documentaire
Construction d’univers et futurisme – imagination d’autres mondes
Cinéma gai et transgenre
Recherche-création
Pratiques artistiques publiques ou participatives – artistes intervenant dans la sphère publique
Sphères contre-publiques
Histoire des médias communautaires
Festivals de films activistes
Interventions archivistiques
Média et pédagogie
L’Anthropocène

Les étudiant-e-s intéressé-e-s sont prié-e-s de faire parvenir une proposition comprenant entre 300 et 500 mots en suivant les instructions suivantes d’ici le vendredi 3 janvier 2020 : https://forms.gle/P8ZKqFtw58Kz1yZV8

 

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