CJFS Special Issue CFP: Climate Change and Cinema.
Canadian Journal of Film Studies – Call for Papers
Special Issue: Climate Change and Cinema: Imagining Failure, or Failure of the Imagination?
Version française ci-bas
Climate change, and our collective failure to meaningfully meet it head on, is often characterized as a paradigmatic market failure, as well as a failure of democratic politics. But it is equally a failure of the imagination, literary and filmic. Writing in the literary journal Granta in 2003, environmental advocate and author Bill McKibben lamented that climate change “has still to produce an Orwell or a Huxley, a Verne or a Wells, a Nineteen Eighty-Four or a War of the Worlds, or in film any equivalent of On The Beach or Doctor Strangelove. It may never do so.”1
Fast-forward to 2022 and McKibben’s lament rings no less true, though not for a lack of trying. Beginning with the 2004 film The Day After Tomorrow the steady rise in global temperatures has been accompanied by a spate of films addressing climate change, directly and indirectly, fictionally and factually. Given this “failure” to produce films that have had an actual social, cultural and political impact, we invite papers that critically examine the relationship between cinema and climate change, including but not limited to our personal and political paralysis in the face of escalating socio-ecological calamities and the threat of a sixth mass extinction. How does cinema reflect and refract our predicament? Can – should – film effectively intervene in the climate crisis? Are the documentaries that adopt a “discourse of sobriety”2 of facts and data the best vehicles to galvanize the public into action or is popular cinema a better tool? What is the relationship between film and climate activism, including intersectional climate justice? Conversely, how does cinema continue to fuel business as usual and populist resistance to decarbonization? And what, in turn, does climate change mean for cinema? How we view and think and write about film?
In order to accommodate as many kinds of contributions as possible, we are open to papers of varied length and approach, and we especially encourage innovative interdisciplinary methods. Proposals should be approximately 300 words, indicate anticipated length, include a short bio, and should be submitted no later than May 1st, 2022. Contributors will be notified by June 1st, 2022. Completed papers will be due January 31st, 2023, with a view to publication in the Fall of 2024.
Send your proposals to the two guest editors:
Dr. André Loiselle
Dean of Humanities
Professor of Film Studies
St. Thomas University
loiselle@stu.ca
Dr. Jason MacLean
Assistant Professor, Faculty of Law, University of New Brunswick
Adjunct Professor, School of Environment and Sustainability, University of Saskatchewan
j.maclean@unb.ca
Revue canadienne d’études cinématographiques – Appel à contributions
Numéro spécial : Changement climatique et cinéma : imaginer l’échec ou échec de l’imagination ?
Le changement climatique, et notre échec collectif à y faire face de manière significative, est souvent caractérisé comme un échec paradigmatique du marché, ainsi qu’un échec des politiques démocratiques. Mais c’est également un échec de l’imagination, littéraire et cinématographique. Dans un article paru en 2003 dans la revue littéraire Granta, l’environnementaliste et auteur Bill McKibben déplore que le problème existentiel du changement climatique « n’ait toujours pas produit un Orwell ou un Huxley, un Verne ou un Wells, un Nineteen Eighty-Four ou une War of the Worlds, ou au cinéma un équivalent de On The Beach ou Doctor Strangelove. Et peut-être que cela n’arrivera jamais1. »
Vingt ans plus tard et les observations de McKibben semblent toujours vraies, mais non pas parce que personne n’a essayé de relever le défi! Depuis le film The Day After Tomorrow en 2004, l’augmentation constante des températures à l’échelle mondiale a été accompagnée d’une série de films traitant du changement climatique, directement ou indirectement, de manière factuelle ou fictive. Compte tenu de cet « échec » à produire des films ayant eu un véritable impact social, culturel et politique sur cette crise actuelle, nous vous invitons à soumettre des articles qui examinent de manière critique la relation entre le cinéma et le changement climatique, y compris, mais sans s’y limiter, notre paralysie personnelle et collective face à l’escalade des calamités socio-écologiques et à la menace d’une sixième extinction de masse. Comment le cinéma reflète-t-il, et réfracte-t-il, notre atroce situation ? Le cinéma peut-il – devrait-il – intervenir dans la crise climatique ? Les documentaires qui adoptent un « discours de sobriété2 », un discours de faits et de données, sont-ils les meilleurs vecteurs pour mener le public à l’action ou le cinéma populaire est-il un meilleur outil ? Quelle est la relation entre le cinéma et l’activisme climatique, y compris la justice climatique intersectionnelle ? À l’inverse, comment le cinéma continue-t-il d’alimenter le statu quo et la résistance populiste à la décarbonation ? Et que signifie, à son tour, le changement climatique pour le cinéma ? Comment voyons-nous, pensons-nous et écrivons-nous sur le cinémadans un monde profondément affecté par le changement climatique ?
Afin de favoriser le plus de diversité possible, nous sollicitons des articles de longueur et d’approche variées, et encourageons les méthodes interdisciplinaires novatrices. Les propositions doivent inclure un résumé d’environ 300 mots, indiquer la longueur prévue de l’article, inclure une courte biographie et doivent être soumises au plus tard le 1er mai 2022. Vous serez informé avant le 1er juin 2022 si votre soumission a été acceptée. La date de soumission des articles est le 31 janvier 2023, en vue d’une publication à l’automne 2024.
Envoyez vos propositions aux deux éditeurs invités :
André Loiselle
Doyen des sciences humaines
Professeur titulaire d’études cinématographiques
Université Saint-Thomas
loiselle@stu.ca
Jason MacLean
Professeur adjoint, Faculté de droit, Université du Nouveau-Brunswick
Professeur associé, École d’environnement et de durabilité, Université de la Saskatchewan j.maclean@unb.ca
1Bill McKibben, “Worried? Us?” Granta 83 (2003). Amitav Ghosh similarly argues that the climate crisis is also “a crisis of culture, and thus of the imagination.”/ Amitav Ghosh soutient de la même manière que la crise climatique est aussi « une crise de la culture, et donc de l’imagination ». Amitav Ghosh, The Great Derangement: Climate Change and the Unthinkable (University of Chicago Press, 2016).
2Bill Nichols (1991). Representing Reality: Issues and Concepts in Documentary. Bloomington, IN: Indiana University Press. p.3
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